One Night in Algeria : Le concert événement DZ à L’Olympia
Fort du succès de la première édition tenue il y’a deux ans dans la prestigieuse salle parisienne L’Olympia, Soraya Nefissi, conceptrice et productrice du concert “One night in Algeria”, revient dans une interview accordée à Dzdia sur l’origine de ce concept, sa vision et ses attentes. Prévu pour le 20 avril prochain, la sélection artistique composée de têtes d’affiche comme : Zahouania, cheb Bilal, Kamel El Harrachi, Amine Babylone, Samira Brahmia, Dalia Chih ou encore Noria, promet de mettre le feu par un public algerien que Soraya qualifie comme étant “Le meilleur de tous ses publics” !
Comment vous est venue l’idée du concept “One Night in” ?
Les concepts “One Night in” visent à mettre en valeur la culture musicale d’un pays. Nous mixons, par exemple, du chaâbi avec du raï, ou de l’arabo-andalou avec de la musique kabyle. Le temps d’une soirée, vous êtes transportés sur les collines de Sidi Bou Saïd ou dans le Sahara. Ce sont vraiment des pays aux mille couleurs !
Comment avez-vous imaginé ce spectacle ?
C’est un événement artistique où l’humour est au rendez-vous mixé à la danse et à la musique bien évidemment et dans une salle aussi prestigieuse que l’Olympia. Je voulais vraiment créer un pont entre la France et l’Afrique. Avec plus de 20 ans d’expérience en production audiovisuelle, je me suis rendu compte que notre Diaspora manquait de concerts de qualité avec des mises en scène travaillées, plusieurs artistes et une véritable identité visuelle. J’ai donc commencé tout naturellement par la Tunisie, mon pays d’origine.
Quel retour d’expérience avez-vous de la première édition ?
Extraordinaire. La salle était comble ; les gens sont venus en famille, entre amis, pour célébrer l’Algérie aux mille couleurs. Le public est très curieux de découvrir toutes ces musiques, et c’est un vrai show. On se retrouve comme dans un mariage ; les femmes sont sublimes, elles viennent avec leurs plus beaux Karakou. Tout est travaillé : il y a un orchestre live, des surprises humoristiques et musicales. Nous avons à chaque fois deux animateurs, dont un trublion pour l’interactivité (Ramzy Zenga Crazy) et la journaliste Hana Ghezzar, présente lors de la première édition et qui sera là cette fois-ci aussi. C’est vraiment notre journaliste de charme avec une tête bien pleine. Nous voulons que ce soit à la fois jeune et intemporel.
M.Z. : Sur quelle base avez-vous sélectionné les artistes ?
S.N. : Sur la base de leur popularité, bien entendu, et de la variété des genres : chaâbi, raï, pop, kabyle, etc. Chaque artiste interprète trois morceaux, je leur demande à chaque fois de surprendre le public, que ce soit original, en reprenant un morceau du patrimoine musical algérien revisité. Je conçois ces concerts comme une émission de télévision. C’est plus de trois heures de show, ce qui demande énormément de travail et de rigueur artistique. Ce sont des mois de travail en communication, identité visuelle et orchestration. Bien sûr, je travaille conjointement avec les animateurs et les artistes ; nous sommes tous au service du projet. Et merci à Dzdia de t’avoir avec nous, c'est vraiment un honneur et un vrai partage.