Dans une dynamique de préservation et de rayonnement international, l’Algérie lance un programme structuré visant l’inscription de 11 sites sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce projet, encadré par un plan d’action scientifique et institutionnel, a été officiellement présenté lors d’une conférence présidée par le ministre de la Culture, Zouhir Ballalou, au palais de la Culture Moufdi-Zakaria.

Une sélection de sites représentatifs du patrimoine algérien
Sites naturels et mixtes
L’Algérie propose deux parcs nationaux emblématiques : le Djurdjura et El Kala.
À cela s’ajoutent deux sites mixtes “nature et culture” : le massif de Tafdest dans l’Ahaggar et les oasis de Ghoufi et El Kantara (Batna et Biskra).
Sites culturels et traditions
Cinq sites culturels majeurs intègrent la liste :
- Le patrimoine archéologique de Tébessa
- Les palais de l’Atlas saharien (Laghouat, El Bayadh, Naâma)
- Les mausolées royaux antiques
- Le système de châteaux du Touat-Gourara-Tidikelt
- L’itinéraire augustinien du Maghreb central
Deux traditions culturelles complètent cette sélection : la scène de Nedroma et les Trara (Tlemcen) et le système d’irrigation Ghout de Oued Souf.

Une stratégie nationale sur cinq ans
Porté par les ministères de la Culture et de l’Agriculture, en collaboration avec des experts algériens et internationaux, ce projet s’appuie sur un calendrier précis : 2025–2029. Une équipe nationale composée de spécialistes est chargée de la préparation des dossiers, en commençant par celui des mausolées royaux. En parallèle, les plans de gestion des sept sites algériens déjà inscrits à l’UNESCO seront actualisés dans le but de les pérenniser..
Ce projet confirme l’engagement de l’Algérie pour la sauvegarde et la reconnaissance internationale de son patrimoine. Il s’inscrit dans une dynamique durable de développement culturel, scientifique et touristique.