
Une première dans la carrière de la chanteuse
Le 1er novembre prochain, Lamia Aït Amara présentera à Montréal un spectacle qu’elle décrit comme « une ode à l’Algérie entière ». Intitulé Les couleurs de mon pays, ce concert s’annonce comme un moment fort, à la fois musical et symbolique, pour celle qui ne cesse de faire rayonner la musique andalouse au-delà des frontières.
Organisé par Lez’Arts Productions et produit par Broshing Évents, l’événement s’inscrit dans le cadre de la 26ᵉ édition du Festival du Monde Arabe de Montréal, au Théâtre Le National. Une première dans la carrière de la chanteuse, qui promet une soirée placée sous le signe de la passion, du partage et de la célébration culturelle.
« Je serai ravie de me produire pour la première fois à Montréal au sein du Festival du Monde Arabe, le 1er novembre sur la scène du Théâtre Le National. Les couleurs de mon pays sera rempli de nostalgie, de fierté et d’amour pour notre Algérie. Marhba », confie Lamia Aït Amara à Dzdia.
Une date symbolique pour la chanteuse, née à Alger et issue d’une famille originaire de Béjaïa.
« C’est avec beaucoup de plaisir, d’honneur et de fierté que j’annonce ce concert en ce 1er novembre. Cette date a une signification particulière pour nous toutes et tous. Mon spectacle, Les couleurs de mon pays, sera une ode à l’Algérie entière. Je vous y attends nombreuses et nombreux ! », déclare-t-elle à Dzdia.
La transmission au cœur de sa démarche
Le temps d’une soirée, la voix de Lamia Aït Amara deviendra mémoire et avenir. Elle met à l’honneur les femmes qui, depuis des générations, participent à la préservation de la musique arabo-andalouse. Artiste passionnée, elle s’attache à donner aux femmes la place qu’elles méritent dans la sauvegarde et la transmission de ce patrimoine.
De son Alger natal aux grandes scènes, Lamia Aït Amara ne se contente pas de chanter la musique arabo-andalouse, elle en porte l’esprit. Bercée dès l’enfance par les mélodies de cette tradition musicale au sein de cercles prestigieux, elle a su transformer cet héritage familial et artistique en un parcours d’excellence.
Un parcours façonné dès l’enfance
Lamia Aït Amara est une figure montante de la musique andalouse. « Je suis interprète de musique arabo-andalouse, une grande fan de la musique algérienne », confie-t-elle à Dzdia. Un attachement qu’elle cultive depuis ses débuts.
Elle commence à se produire à l’âge de 4 ans avec l’association Les Rossignols d’Alger, à Chéraga. A côté de ça, elle apprend à jouer de plusieurs instruments traditionnels tels que le rebab, le luth, la mandoline ou le violon. Son talent vocal remarquable l’a ensuite conduite à être formée par le professeur Youcef Ouznadji, élève du grand maître Sid-Ahmed Serri.
En 2014, elle décide de se lancer dans une carrière solo et forme son propre orchestre. Elle y explore les différents répertoires du malouf constantinois au gharnati de Tlemcen, tout en maîtrisant le gharbi, le malhoun et le hawzi. A chaque genre musical, elle apporte une touche personnelle et contemporaine.
Grâce à sa voix de velours et à sa maîtrise vocale, Lamia Aït Amara s’est imposée dans le paysage andalou algérois. En 2017, elle sort son premier album, Chem’s, avant de fonder en 2019 son école d’enseignement artistique La Clé des Arts, suivie d’un second établissement en 2022.
Issue d’une famille mélomane, elle évoque souvent l’influence de ses parents. Sa mère, admiratrice de Fadela Dzaïria et son père, musicien amateur, qui jouait et chantait des morceaux de Cherif Kheddam et d’Akli Yahiatene.
Un hommage à l’Algérie sur la scène montréalaise
À travers Les couleurs de mon pays, Lamia Aït Amara souhaite partager un moment d’émotion et de fierté collective. D’ailleurs, ce concert, donné le 1er novembre au Théâtre Le National, s’annonce comme une célébration de la musique algérienne dans toute sa richesse.
Une soirée qui marquera sans doute une nouvelle étape dans le parcours de cette artiste qui n’a jamais cessé de faire vivre la tradition andalouse tout en la portant vers l’avenir.
